Mots-clés:
Ergonomie prospective / Jean-Marc Robert / Éric Brangier
Créativité / Génération d'idées / Divergence / Convergence / Brainstorming / Stimuli aléatoires / Biomimétisme
Analyse de tâches
Disponibilité des données numériques personnelles
Rédigé le 1er février 2016
⏱️Temps de lecture: 18 minutes
Comment assurer la meilleure disponibilité possible des données numériques personnelles
Par Benoît Larivière, ing.
Présenté à Madame Marie-Claude Prévost
Dans le cadre du cours IND6404– Études de cas en ergonomie
À l’École Polytechnique de Montréal
Le 1er février 2016
Le Web 3.0 constitue un sujet à la mode mais qui reste encore abstrait pour le commun des mortels. Même sa définition reste ambigüe (Web 3.0, s.d.). Il pourrait s’agir d’un espace dans lequel des éléments d’information (Web 3.0 / Données ouvertes, s.d.) ainsi que des objets physiques (Web 3.0 : l'avenir est aux objets connectés, s.d.) exposeraient le sens des informations détenues afin que des agents virtuels puissent les exploiter de manière autonome et les exposer de manière intelligente à l’utilisateur final.
Tout cela est bien intéressant mais comment mon réfrigérateur communiquera-t-il avec mon téléphone intelligent pour lui transmettre la liste des aliments que je devrais acheter à l’épicerie ? Que faire en cas de problème si mes appareils cessent de communiquer entre eux ? Devrais-je faire appel à un technicien et payer le « gros prix » ?
Ce sujet servira donc de levier afin de mettre en œuvre les notions d’ergonomie prospective vues en classe.
Afin d’apporter des éléments de réponse et possiblement contribuer à définir ce que sera l’internet des objets, je propose d’apprendre quels sont les éléments d’information et de quelle manière ils circulent dans les réseaux domestiques aujourd’hui. Nous tenterons de voir si la maison connectée est à notre portée, non pas du point de vue strictement financier, mais plutôt du point de vue de la facilité d’installation et de maintenance. Voyant comment l’information circule aujourd’hui dans nos maisons, nous serons alors à même d’anticiper comment l’information pourra circuler dans la maison de demain.
Nous mettrons ensuite en oeuvre les principes de l’ergonomie prospective en voyant comment les techniques et méthodologies de l’ergonome associées à une bonne dose de créativité peuvent générer des idées innovantes qui pourraient servir de base plus solide pour rendre accessible à tous le réseau de demain que sera le Web 3.0.
Dans son ensemble, la méthodologie utilisée est celle d’avant-projet telle que décrite par (Prévost & Spooner, p. 4).
J’ai identifié des personnes parmi mes collègues qui possèdent un réseau informatique domestique non trivial. J’entends par là, un réseau qui possède d’autres éléments qu’un routeur et des appareils connectés à celui-ci. Toutes les personnes rencontrées détiennent un diplôme universitaire de 1er cycle et sont des experts en informatique avec, au moins, une quinzaine d’années d’expérience de travail.
J’ai essayé d’avoir une diversité de profils mais, force est de constater que mon environnement de travail compte très peu de femmes et que celles-ci sont peu intéressées par l’ajout de composantes à leur réseau domestique.
Les collègues plus jeunes ne sont pas très friands non plus de réseaux domestiques complexes. Le coût de tout cet équipement n’est peut-être pas étranger à cette situation. (Voir Schéma du réseau domestique de l’utilisateur 4 à la page 33)
Tel que suggéré par (Prévost & Spooner, p. 5), un spécialiste en réseautique avec un profil de « conceptualisateur » a aussi été interviewé. Son érudition et son profil créatif ont été démontrés à maintes reprises par le passé au sein de notre organisation.
Trois entrevues ont été réalisées dans une salle de réunion dotée d’appareils d’enregistrement audio afin de permettre une transcription par la suite. Celles-ci ont durées entre trente et cinquante minutes.
Une quatrième personne a répondu à mes questions par courriel.
Les sujets ont été invités à relater les événements qui ont marqués l’évolution de leur réseau domestique tout en soulignant les raisons qui les ont poussés à procéder à l’achat d’un composant plutôt qu’un autre et quelles ont été les difficultés qu’ils ont rencontrées lors de l’installation ou de la maintenance. J’ai pris des notes pendant leur récit afin de leur demander de clarifier certains points par la suite. Il s’agissait principalement des objectifs poursuivis qui étaient plus ou moins clairs ainsi que les difficultés rencontrées.
J’ai mis à leur disposition des feuilles de papier ainsi qu’un crayon suggérant que cela pourrait les aider à structurer leur propos ou illustrer l’évolution de leur réseau mais seule la personne qui a répondu par courriel a procédé de cette manière.
Suite aux entrevues, les récits ont étés transcrit tel que décrit par (Prévost & Spooner, p. 7). Afin de faciliter la rédaction ultérieure de l’analyse de tâches, les récits ont été subdivisés par sujet abordé et une colonne a été ajoutée afin de contenir une interprétation sommaire de l’énoncé. Ce formatage a permis également de consolider l’information de manière plus structurée tout en conservant le message original.
Étant donné que la tâche de « construire un réseau domestique » en est une de longue haleine qui peut prendre bien des directions différentes pour en arriver au même résultat, je ne m’attendais pas à ce que chaque énoncé corresponde à une tâche. Il n’en reste pas moins que la transcription a permis d’identifier rapidement les tâches de haut niveau qui se recoupent. Quelques tâches de plus bas niveau ont été rédigées afin d’illustrer les difficultés que peuvent rencontrer les utilisateurs en utilisant les différents appareils.
L’analyse hiérarchique de tâches complète a été présentée sous forme de tableau selon les consignes de (Robert J.-M. , 2014, pp. 21-40). Une colonne de notes a été ajoutée afin d’en faciliter la compréhension et d’ajouter des éléments d’information.
L’apport de l’expert en réseautique a été très riche pour exposer la problématique dans ses moindres détails mais contrairement aux exemples vus en classe, sa créativité habituelle n’a pas mené à des solutions possibles à court terme. Une utilisation plus poussée de certaines méthodologies de génération d’idées a été mise en oeuvre afin de pallier à ce déficit de nouvelles idées. Trois méthodologies de génération d’idées ont été mises en oeuvre à raison de 10 minutes chacune puis, une période de 30 minutes a été utilisée pour converger vers des solutions possibles.
Les récits recueillis partageaient de nombreuses similitudes. Je ne peux prétendre couvrir une diversité de profils d’utilisateur mais celui des hommes, experts en informatique, en couple et avec des enfants est bien couvert. Dans ce contexte, j’ai pu constater que les données les plus importantes sont celles qui sont irremplaçables telles que les photographies et vidéos des enfants.
Suite à l’interprétation des transcriptions des entrevues, j’ai regroupé les différents buts des utilisateurs en quatre catégories à l’aide d’un diagramme d’affinités.
Le premier constat intéressant a été d’identifier les trois axes selon lesquels les utilisateurs souhaitent rendre leurs données disponibles c’est-à-dire, aux personnes, dans le temps et dans l’espace. Évidemment, lorsque les données sont rendues disponibles, les gens souhaitent accéder à celles-ci avec la plus grande facilité possible. La figure ci-contre illustre les buts cognitifs sous cet angle. (Images de (Casual Characters Free Vector))
Figure 1: Trois axes de disponibilité: aux personnes, dans le temps et dans l'espace.
Le premier but cognitif est relié à l’axe de la disponibilité aux personnes. Il va de soi que les données ne doivent pas être exposées au voisinage. Ensuite, il est souvent souhaitable de limiter l’accès en écriture aux membres de la famille qui sont moins familiers avec la technologie. De plus, dans certains cas, les données très privées doivent être encryptées afin qu’elles ne soient accessibles que par les personnes autorisées (e.g. Impôts complétés pour un tiers).
Le second but cognitif est relié à l’axe de disponibilité dans le temps. Tout comme évoqué rapidement plus haut, les souvenirs numériques reliés aux enfants en bas âge sont particulièrement importants. À l’âge de la retraite, ces souvenirs auront une valeur inestimable. C’est souvent à la naissance d’un enfant que les pères se procurent un appareil photo ou vidéo de meilleure qualité. Plusieurs pères interrogés ont d’ailleurs reçu la même consigne de leur conjointe de ne perdre une photographie sous aucun prétexte. J’ai pu constater que les données sont protégées en cas de défaillance technique dans tous les cas mais pas en cas de feu ou de vol.
L’axe de la disponibilité dans l’espace correspond au troisième but cognitif. En effet, beaucoup d’argent a été dépensé en divers appareils photo et vidéo. Des téléviseurs de grand format meublent les salons et salles familiales. Les grands-parents éloignés qui voient leurs petits-enfants trop peu souvent, souhaitent avoir fréquemment de nouvelles photographies. On souhaite donc pouvoir accéder à ces précieuses données facilement mais on réalise bien vite que l’organisation des photographies ainsi que l’utilisation des divers appareils audio et vidéo rendent cette activité compliquée et désagréable.
Le besoin pour la musique et les films est moins criant que pour les photographies mais il reste que beaucoup d’argent a aussi été investi dans de nombreux CDs et DVDs dont la version numérique est difficilement accessible dans toutes les pièces de la maison.
Enfin, lorsque les données sont bien organisées et que les appareils communiquent bien entre eux, le quatrième but cognitif est de consommer ces données. Toutefois, beaucoup d’autres difficultés attendent les utilisateurs. L’utilisation de plusieurs télécommandes, des menus difficiles à comprendre ou des délais déraisonnables pour passer d’une photographie à l’autre, par exemple, rendent l’expérience, pour le moins, sous optimale.
Le tableau suivant présente les deux premiers niveaux de tâches. Le tableau complet est présenté à l’annexe « Analyse hiérarchique de tâches pour assurer la meilleure disponibilité possible des données numériques personnelles ».
Légende des plans
- Séquence imposée
. Séquence variable
( ) Actions facultatives
[ ] Actions regroupées
🎯But #1: Protéger l'accès aux données personnelles (disponibilité aux personnes) Plan : 1-2
Tâche 1.1: Configurer le routeur pour empêcher l'accès par un utilisateur externe
Tâche 1.2: Identifier les données dont il faut contrôler l'accès
🎯But #2: Assurer la pérennité des données (disponibilité dans le temps) Plan : 1-2-3
Tâche 2.1: Organiser les données à sécuriser
Tâche 2.2: Sécuriser les données contre les défaillances techniques
Tâche 2.3: Sécuriser les données contre le feu et le vol
🎯But #3: Rendre accessible les données dans les pièces de divertissement (disponibilité dans l'espace) Plan : 1-2
Tâche 3.1: Choisir un moyen de communication pour assurer un rendu de qualité des médias
Tâche 3.2: Configurer les serveurs de fichiers selon le protocole attendu par le dispositif de lecture
🎯But #4: Accéder aux données (consommation des données) Plan : 1-2
Tâche 4.1: Configurer les dispositifs de contrôle
Tâche 4.2: Choisir le type de média
De nombreux problèmes ont été décrits lors des entrevues. Ceux de haut niveau ont été catégorisés comme suit :
Les données personnelles, telles que les photographies, les films ou la musique, ne sont pas exploitées autant que désiré.
La sauvegarde des données nécessite une planification dont la complexité augmente avec le nombre d’utilisateurs.
Dans les faits, la protection des données contre le feu et le vol n’est pas mise en oeuvre par tous.
La complexité des appareils pour mettre en oeuvre le partage de données nécessite une expertise technique.
Une mise en oeuvre du partage de données nécessite des investissements substantiels d’argent et de temps.
Les appareils utilisés pour consommer les données présentent des défaillances qui rendent l’expérience peu agréable.
Bien que certains problèmes de plus bas niveau soient spécifiques à un appareil en particulier, beaucoup sont récurrents. La liste suivante en présente quelques-uns en guise d’exemple.
Certains dispositifs de lecture de musique n’affichent pas la pochette des albums. L’utilisateur doit faire appel à sa mémoire à long terme lorsqu’il ne se rappelle plus le nom de l’album qu’il désire écouter. (Voir (Wickens, 1987) pour son modèle du traitement humain de l’information)
Les applications de configuration des routeurs présentent les différents paramètres sans véritable guidage en termes de tâches que l’utilisateur désire accomplir. (Voir « Guidance » dans (Bastien & Scapin, 1993, p. 9))
Certains lecteurs de musique ne peuvent présenter les fichiers que par les étiquettes du fichier MP3 bien que tous n’aient pas d’étiquettes. L’utilisateur ne pourra pas distinguer ces morceaux et devra faire un travail de maintenance fastidieux avant de pouvoir les identifier alors que le nom de fichier indique bien de quelle pièce il s’agit. (Voir « Minimal action » et « Adaptability » dans (Bastien & Scapin, 1993, pp. 23,29))
L’impossibilité pour un ordinateur Apple de lire une partition NTFS est un exemple d’incompatibilité classique. (Voir « Compatibility » dans (Bastien & Scapin, 1993, p. 40))
Les entrevues, dont celle avec l’expert en réseautique, n’ayant pas mené à des pistes de solutions, j’ai mis davantage d’emphase sur l’application de méthodes de génération d’idées. Dans un premier temps, une séance informelle avec des programmeurs et ingénieurs ne s’est pas avérée très productive. En effet, mes consignes étaient probablement inadéquates puisque je n’ai pas réussi à mettre en place une atmosphère où les idées sont bien accueillies mais, plutôt jugées et rejetées immédiatement. L’instinct d’ingénieur est trop fort.
Une seconde séance avec des gens non techniques a été plus fructueuse. À partir des méthodologies vues dans le cadre du cours IND8408 - Créativité en sciences et en génie, j’ai appliqué quelques-unes d’entre-elles par périodes d’une dizaine de minutes pour chacune. Nous avons débuté avec un brainstorming. Le tableau suivant présente les idées énoncées qui ont été regroupées ensuite par thème.
Brainstorming
🎨Thème: Communication entre les appareils
Tour de Babel: Les différents appareils ne « parlent » pas la même langue.
Traducteur: Faire le pont entre deux personnes (ou dispositifs) qui utilisent des langues différentes.
Dictionnaire: Utile de savoir quand un mot a des synonymes.
Contexte: La signification d’un mot peut dépendre du contexte dans lequel il est utilisé.
🎨Thème: Moyens de pression pour que les compagnies cherchent à améliorer l’expérience des utilisateurs
Révolution: Dans l’esprit du livre « Why software sucks » (Platt, 2006).
Grève: On arrête d’acheter les produits inadéquats.
Association: Page Facebook qui dénonce les produits inadéquats.
Syndicat: Une association de consommateurs avec un certain pouvoir.
Mauvaise publicité: Faire un site internet qui souligne les difficultés causées par des produits inadéquats. Quantifier les pertes économiques qui en résultent.
🎨Thème: Aide
Majordome: Une personne (ou un appareil) dédiée à faire fonctionner tous les appareils du domicile.
Bénévolat: Des gens qui connaissent un produit pourraient se porter bénévole pour en aider d’autres.
Ligne directe: En cas de problème, il serait possible d’obtenir de l’aide de la compagnie.
Auto-guérison: Un écosystème d’appareils pourrait diagnostiquer son état, changer des paramètres de manière à réaliser ce que l’utilisateur désire et dire à l’utilisateur quels branchements sont nécessaires.
Reconnaissance vocale: Commander à l’appareil ce que l’on souhaite faire.
« Wizard »: Au lieu d’exposer des paramètres, les dispositifs devraient demander, pas à pas, aux utilisateurs, ce qu’ils veulent faire.
Stimuli Aléatoires
Ayant déjà utilisé cette méthode avec beaucoup de succès, mes grandes attentes n’ont pas été comblées. En effet, un certain encrage cognitif a fait en sorte que les idées revenaient toujours à celles du brainstorming. A postériori, il me paraît évident qu’appliquer différentes méthodes lors d’une seule occasion n’est pas des plus prometteur. Si le temps me l’avait permis, une deuxième séance avec des personnes différentes aurait certainement donné de meilleurs résultats.
Bio-mimétisme
La simple évocation de cette technique a fait ressortir l’idée de « socio-mimétisme », c’est-à-dire l’imitation des protocoles sociaux utilisés par les humains pour collaborer entre eux. Par exemple, pour travailler sur un problème donné, les personnes vont exposer les connaissances qu’elles possèdent et qui sont pertinentes à la résolution du problème.
Dans le cas qui nous intéresse, les appareils pourraient exposer leurs capacités aux autres appareils sur le réseau et négocier le partage de l’information. Par exemple, un serveur de fichiers qui expose des fichiers de musique à un lecteur pourrait omettre les fichiers de type WMA si le lecteur ne les supporte pas, évitant ainsi un message d’erreur et un moment de frustration pour l’utilisateur.
Convergence
Durant la période de convergence de 30 minutes, notre souhait était d’établir, tout comme (Prévost, Spooner, & Montreuil, 2013, p. 3), une stratégie en termes de solutions à court, moyen et long terme mais force est de constater, à l’instar de l’utilisateur-expert, que peu de solutions à court terme s’offrent à nous. Quoiqu’il en soi, voici une liste non-exhaustive de solutions retenues qui pourraient être mises en oeuvre dès maintenant jusqu’à un horizon plus lointain :
Des moyens de pression pourraient être mis en œuvre dès maintenant afin d’encourager les fabricants d’appareils à considérer l’expérience globale des utilisateurs avec leurs produits. Cela les amènerait certainement à revoir leurs pratiques commerciales qui ne vont pas dans le sens des intérêts des utilisateurs.
e.g. Blog qui mêle humour et mauvaise expérience utilisateur avec des produits audio/vidéo domestiques.
Je pourrais faire des évaluations heuristiques pour les produits qui m’empoisonnent la vie et les envoyer aux compagnies concernées ou les publier sur le web.
Améliorer la communication entre les appareils dans l’esprit du standard DLNA. Les appareils qui exposent des données pourraient également exposer des interfaces utilisateurs adaptées aux données ET aux utilisateurs. Un des résultats pourrait être la même interface sur tous les appareils.
Dans l’esprit du web sémantique, les données telles que la musique et les photographies pourraient exposer leur signification : personnes, lieux, dates, événements, etc. facilitant ainsi la consommation des données.
Les différents appareils pourraient négocier entre eux de manière à ce que l’utilisateur n’ait pas à les configurer pour qu’ils communiquent.
Si les connexions internet et les services de nuage étaient plus fiables, plus rapides et moins chers, il deviendrait évident que le nuage serait le meilleur endroit pour conserver toutes nos données numériques. Seul un lien de communication entre chaque appareil et le nuage serait nécessaire.
Dans le contexte de cette étude, j’ai appris que les données que l’on voudrait voir circuler dans la maison sont d’abord des photographies et des vidéos personnelles et ensuite, de la musique et des films. Puis, j’ai constaté que la gestion et le partage de ces fichiers se fait difficilement. Réaliser l’objectif d’assurer une disponibilité adéquate des données numériques personnelles constitue un projet ou un hobby pour les personnes que j’ai rencontrées.
L’internet des objets nous fait de grandes promesses sur l’interopérabilité des appareils de demain mais l’analyse sommaire que nous avons faite sur l’échange d’information sur les réseaux domestiques d’aujourd’hui nous démontre toutefois comment il peut être compliqué d’écouter une pièce de musique dans une pièce alors que le support informatique se situe dans une autre pièce de la même maison. Les différents manufacturiers de produits audio-visuels dits « connectés » n’arrivent pas à offrir une expérience raisonnablement simple pour monsieur et madame « Tout-le-monde ». Dans ces conditions, il est permis de douter que ces mêmes manufacturiers produisent des appareils encore plus nombreux et diversifiés tout en offrant une interopérabilité encore plus grande sans amener leur lot de difficultés d’intégration.
Aussi, ont-ils besoin d’aide. Comprendre comment l’information circule dans nos domiciles aujourd’hui a permis de jeter un regard critique sur le web 3.0.
Cette étude m’a permis de mieux réaliser comment les méthodologies habituelles des ergonomes, telles que les méthodes de recueil de données et l’analyse hiérarchique de tâche, associées aux méthodes de génération d’idées peuvent faire de l’ergonome un instigateur du futur.
Je seconde pleinement (Robert & Brangier, 2012, p. 8) : en tant qu’ergonome, mon rôle d’observateur des gens dans leur contexte de travail ou autre, fait de moi un acteur privilégié pour participer de manière proactive à la conception des produits du futur. En fait, regardons les choses de manière opposée : si nous ne le faisons pas, nous devrons corriger les produits et services qui seront mal adaptés aux gens avec les coûts sociaux et humains que cela implique.
Bastien, C., & Scapin, D. (1993, mai). Ergonomic Criteria for the Evaluation of Human-Computer Interfaces. (I. Rocquencourt, Éd.) Consulté le 5 avril, 2025, sur INRIA: https://inria.hal.science/inria-00070012/file/RT-0156.pdf
Casual Characters Free Vector. (s.d.). Consulté le 29 janvier, 2016, sur freepik: http://www.freepik.com/free-vector/casual-characters_774641.htm
Platt, D. S. (2006). Why software sucks... and What You Can Do About It. New York, USA: Addison-Wesley Professional.
Prévost, M.-C. (2016). Anticiper les besoins et concevoir rapidement de nouveaux produits et services: Études de cas en ergothérapie, courtage direct et entrainement des pilotes d'avion. Montréal, Québec, Canada: École Polytechnique de Montréal.
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Prévost, M.-C., Spooner, D., & Montreuil, V. (2013). Proposer l'ergonomie prospective: réflexions sur deux études de cas dans les domaines de l'ergothérapie et du courtage direct. 48ième Congrès international - Société d'ergonomie de langue française. Paris. Récupéré sur http://www.ergonomie-self.org
Robert, J.-M. (2014). Méthodes d'analyse de tâche: description textuelle, analyse temporelle, AHT, OTHI, réseau. Dans Notes de cours IND6407 Analyse ergonomique du travail mental (pp. 21-40). Montréal, Québec, Canada: École Polytechnique de Montréal.
Robert, J.-M., & Brangier, É. (2012). Prospective Ergonomics: origin, goal, and prospects. Proceedings of International Ergonomics Association (IEA) Conference 2012. Recife, Brazil.
Web 3.0. (s.d.). Consulté le 25 janvier, 2016, sur Wikipédia: https://fr.wikipedia.org/wiki/Web_3.0
Web 3.0 / Données ouvertes. (s.d.). Consulté le 26 janvier, 2016, sur Irosoft: http://www.irosoft.com/fr/web-30-donnees-ouvertes-0
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Wickens, C. D. (1987). Information processing, decision- making, and cognition (chap. 2.2). Dans G. Salvendy (Éd.), Handbook of human factors (pp. 72-107). New-York: Wiley.
Comme tout le monde, j’ai commencé avec un seul ordinateur à la maison où je gardais mes données, programmes, etc.
Avant les enfants, c'était des données personnelles, des documents seulement.
J’ai eu plusieurs problèmes de disque dur et j’ai perdu du data. J’ai voulu changer de fonctionnement.
Sécuriser une petite quantité de données contre les défaillances techniques.
J’ai doublé les disques durs et je suis passé à une configuration RAID 1 (Redundant Array of Independant Disks ou en miroir).
Disques en miroir.
Ça a corrigé les problèmes de disque dur brisé mais ça n'enlève pas les problèmes de feu ou de de vol.
Sécuriser les données contre le feu ou le vol.
À l’époque il y avait moins d'informations alors je brûlais des DVD de sauvegarde et je les entreposais chez mes parents.
DVDs entreposés chez les parents.
Lorsque nous avons commencé à avoir des photos des enfants, ma conjointe a été excessivement claire : « Si jamais une photo disparaît, ça va aller mal ! ».
Sécuriser les photos personnelles.
C’est à ce moment que j’ai commencé à faire des sauvegardes de plusieurs manières différentes sur un disque dur externe. Il y avait plus de data et c’était plus rapide que brûler des DVDs.
Disque dur externe entreposés chez les parents.
Il fallait centraliser les documents pour que les sauvegardes soient faciles à faire. Des problèmes de partage ont rendu les choses difficiles. Par-exemple, ma conjointe a des documents sur son PC. On peut partager des répertoires mais on ne les voit que dans une direction. Ça rend les sauvegardes plus difficiles au quotidien. Pourtant, on est dans le même workgroup, on utilise les mêmes comptes, on a les bonnes autorisations mais on ne voit les répertoires partagés que dans une direction ! On peut monter un disque pour contourner ces problèmes mais ça reste désagréable et compliqué.
Problèmes techniques pour partager des fichiers.
Les solutions de sauvegarde sont aussi problématiques. Présentement, j’utilise le backup de Windows mais c’est assez opaque. On ne sait pas trop ce qui est sauvegardé et dans quel format. La taille du backup change plus vite que ce que je change comme fichiers. On peut effacer des sections de backup mais ce n’est pas clair : « Qu'est-ce que j’efface ? »
La sauvegarde pourrait ne pas être fiable.
J’ai déjà utilisé des RAR incrémentaux mais ce n’était pas tellement plus simple. À mesure que je vieillis, je veux juste que ça marche. Sur un DVD, c’était clair mais c’était long à faire. On revient donc à un miroir de ce qu’on a sur un disque externe que je donne à mes parents mais est-ce que tous les documents sur tous les ordinateurs ont été sauvegardés sur le disque ?
Difficile d’être certain d’avoir une sauvegarde complète.
Depuis ce temps, sont apparues des solutions dans le nuage, donc à l’extérieur de la maison mais j’ai encore des réticences avec ça. Premièrement, il y a ta connexion internet. Tu as quand-même un débit limité, après ça, ils te facturent. Si tu as beaucoup de données, il va y avoir un coût à ça.
Le nuage ajoute des coûts.
Au moment que tu as besoin de l’information, si tu ne veux pas payer encore, il faut quand-même que tu gardes une copie locale. Tes données ne sont pas immédiatement accessibles.
Avec le nuage, les données ne sont pas immédiatement accessibles.
Il y a aussi des questions de sécurité et, au moment du backup, je ne veux pas faire la différence entre « ça, c’est privé » et « ça, ce ne l’est pas ». À la limite, ça ne serait pas cool que mes photos de famille se retrouvent sur internet mais ça ne serait pas la fin du monde. Par-contre, si j’ai un fichier avec mes mots de passe, il faudrait que je l’encrypte mais ça ne me tente pas de faire du cas par cas pour chaque fichier. Donc, vu qu’on est un pays du tiers monde au Canada pour l’internet, les solutions de cloud ça ne marche pas pour une grande quantité d’information.
Problèmes de protection des données avec le nuage.
Maintenant, les photos sont sauvegardées, c’est correct mais je veux les voir sur la télé. Quand on veut voir les photos c’est dans un contexte de convivialité, de partage. On veut voir les photos en famille, avec les grands-parents.
Difficultés d’accéder aux photographies dans le salon.
C’est là que j’ai acheté un appareil qui lit d’un disque partagé sur le réseau et qui l’affiche sur la télé.
Ajout d’un appareil près du téléviseur.
Ça fonctionnait assez bien jusqu’à ce que je perde la connexion Wifi et que je n’ai pas pu corriger depuis. Il y avait quand-même des limitations. On pouvait voir soit les photos, soit les vidéos mais pas les photos et vidéos d’un même événement. Ça rendait son utilisation moins agréable. La visite ne veut pas attendre pendant le temps que tu te démènes avec la télécommande. Il y avait un problème d’organisation des données. Étant donné que l’information vient d’un partage réseau, la structure est reproduite directement étant donné que c’est la seule information sur laquelle il peut se baser.
Problème de connexion insoluble.
Problème d’organisation des données les rend difficilement accessible.
Par-exemple, pour un même événement je devrais aller dans le répertoire téléphone puis la date ; dans le répertoire appareil photo puis la date; et ainsi de suite. Il y a Picasa qui peut démêler tout ça mais je n’ai jamais poussé plus loin parce que l’organisation dépend d’un format propriétaire et je ne veux pas être barré avec un seul logiciel qui peut cesser d’exister par exemple. J’ai un ami qui s’est fait prendre et qui a perdu toute une organisation qui lui avait pris des heures et des heures en passant au Mac.
Les solutions d’organisation des données ne sont pas permanentes.
Il y a des formats qui permettent de garder le méta data mais le résultat n’est pas meilleur. Par exemple, iTunes va te montrer Unknown Artist ou Unknown Song même si le nom de fichier lui, a toute cette information.
Une solution d’organisation (e.g. iTunes) en occulte une autre (e.g. nom de fichier significatif).
Un autre exemple pour les photos, le format EXIF permet de garder un paquet de méta data mais quand tu vas enlever les yeux rouges, l’application va sauvegarder en effaçant tout ce méta data ou bien le programme qui te permet d’éditer le EXIF va compresser encore le JPEG en causant une détérioration de la photo. Il y a plusieurs champs mais pas tout le monde va les respecter.
Support partiel des formats qui permettent l’organisation des fichiers.
Ce que je voudrais, c’est pouvoir faire cette organisation standard et que tous les programmes que j’utilise respectent cette organisation mais on n’est pas rendu là. J’aimerais pouvoir mettre du méta data et pouvoir dire de quelle manière je veux voir mes choses. Chaque programme peut me proposer une organisation mais, je veux pouvoir utiliser la mienne.
Piste de solution : organisation universelle.
Les interfaces changent tout le temps alors, c’est dur pour ma conjointe de se retrouver. Je comprends que chaque compagnie veut se différentier mais ça va à l’encontre de l’utilisabilité. En conclusion, l’organisation dépend souvent de l’outil et pas du data alors que ça devrait être l’inverse pour pouvoir passer d’un outil à l’autre et ne pas se perdre.
Chaque appareil impose une interface différente.
Bon, il y a ma télé de 2009 qui a un port USB donc je peux mettre mes photos d’un appareil de 16 mégapixels de 2015 mais le décodage peut prendre jusqu’à 5 secondes. Donc, je ne peux pas passer rapidement sur une série de photos moins bonnes et m’arrêter sur les bonnes. Je dois absolument faire le ménage des photos avant de pouvoir les montrer alors, je n’en montre jamais.
Les mauvaises performances empêchent de consommer l’information.
Je pourrais contourner ça en branchant directement mon appareil photo mais là, ça me prendrait un câble Mini-HDMI à HDMI. C’est certain que je pourrais m’en acheter un mais, il faudrait que je reste assis à côté de la télé pour gérer le diaporama et ce n’est pas l’idéal.
Solution de contournement inefficace.
Ce n’est pas fini. J’ai un lecteur Bluray qui est Internet-Ready mais ça veut seulement dire que je peux acheter un module Wifi pour aller chercher les photos sur mon réseau sans savoir la vitesse à laquelle ça va se faire. Je ne dois pas avoir payé assez cher pour mon lecteur Bluray. Au lieu d’acheter leur module, j’ai acheté une boîte de type Smart TV.
Marketing trompeur même pour le consommateur averti.
C’est bien beau tout ça mais il faut contrôler tout cet équipement. Ma belle-mère me demande tout le temps pourquoi j’ai autant de télécommandes. Quand elle garde les enfants, c’est correct pour allumer la télé mais il ne faudrait pas qu’elle essaie de mettre un DVD parce que ça ne risque pas de fonctionner. Je pourrais m’acheter une télécommande universelle mais ce n’est pas certain que je pourrais contrôler tout ça. Par exemple, le lecteur de DVD a une commande Random. Je ne suis pas certain que la télécommande universelle ait un bouton Random.
Manque d’intégration entre les appareils pour en permettre le contrôle.
Aussi, la télécommande du décodeur contrôle le son de la télé mais j’ai un câble optique pour amener le son de la télé dans un ampli. Alors, c’est le son de l’ampli qu’il faut contrôler. À chaque fois que mon beau-père ou ma belle-mère vient, tout est déréglé. C’est systématique. Toute cette hétérogénéité, pour moi, c’est ennuyeux, mais pour les autres, c’est incompréhensible. Autant que je peux acheter une télécommande universelle et que ça marche super bien autant que je peux passer des heures à déboguer ça.
Besoin d’expertise pour accéder à toute cette fonctionnalité.
Ma belle-soeur n’a pas de problème parce que la dernière fois que j’ai regardé, elle avait des oreilles de lapin et un lecteur DVD. Le jour où elle va avoir plusieurs appareils, je vais lui poser la question pourquoi elle a plusieurs télécommandes. Mon beau-père ne me pose pas la question parce qu’il a une Apple TV chez lui et c’est sa conjointe qui est responsable de tout ça. Lui, il n’est pas capable de toucher à ça. Quand on est rendu qu’il y a une personne attitrée à gérer la télé, c’est que la charge est rendue trop grande.
Idem.
Je pourrais jeter tous mes appareils et en acheter qui se parlent sans problème mais ça coûterait super cher et je jetterais des affaires qui sont encore bonnes. Il y a même des appareils de la même compagnie que je m’attendais qu’ils soient similaires et ils ne le sont pas.
Une mise à niveau n’assure pas une bonne intégration.
En plus de tout ça, il y a des appareils qui essaient de faire de la convergence mais ça cause plus de problèmes que ça en règle. Mon lecteur Bluray permet d’aller sur internet mais je viens de te mettre un DVD, il y a des bonnes chances que je veuille l’écouter. Ne me montre pas un menu compliqué. Si tu veux faire une intégration, fais-la bien.
Les problèmes d’utilisabilité sont courants.
L’autre jour, je parlais avec des amis qui ont un NAS (Network Attached Storage). Ils disaient « On a un Cloud personnel. » J’ai répondu qu’ils n’ont pas un Cloud personnel. Un cloud est dématérialisé. C’est la compagnie qui s’occupe de répliquer le data et de le sauvegarder alors que le data est dans un appareil chez-vous. Il faut que tu t’occupes de tout ça. Le marketing rend les choses plus compliquées à comprendre pour monsieur et madame tout le monde en tordant des définitions comme ça. C’est super pratique mais ce n’est pas un Cloud. C’est un peu comme Internet Ready.
Le marketing peut être une source de confusion pour les consommateurs.
Ça me semble être à cause des compagnies qui veulent se différencier pour vendre leurs affaires que le bien du consommateur est un peu laissé de côté. Apple a essayé corriger ça avec iTunes qui présente ta musique de la même manière sur tous tes appareils mais ça adresse seulement une partie du problème et ça t’empêche de retourner vers d’autres solutions.
Les objectifs des fabricants iraient à l’encontre de ceux des utilisateurs.
Un autre exemple est les caisses en libre-service. La vitesse du scan doit être parfaite sinon, il faut recommencer. L’interface assume que tu veux voler le magasin. Ma perception est qu’elle essaie de vérifier que j’ai tout fais comme il faut pour protéger le magasin et pas pour me faire sauver du temps. Je comprends qu’ils veulent protéger leurs intérêts mais l’expérience pour moi est moins bonne. L’offre de passer à cette caisse-là devient pas mal moins intéressante.
Idem.
Dans la même veine, je pense aux PC ou aux tablettes et téléphones Android. Chaque compagnie ajoute des logiciels que tu veux rien savoir mais que tu es pris avec. Tu ne vas pas pouvoir comprendre une autre tablette Android parce qu’elle fonctionne différemment.
L’ajout de fonctions mal intégrées causent plus de tort que de bien.
Même chose avec Apple et ses connecteurs différents de toutes les autres compagnies ou Sony avec ses Memory Stick qui sont les seuls à faire. Ça n’aide pas le consommateur. USB a trois formats, bientôt quatre. On s’entend qu’il y en a de trop.
Refus des compagnies de se concerter. Elles préfèrent se démarquer.
J’ai la fonctionnalité de GPS avec mon nouvel appareil photo. Picasa peut prendre cette information et montrer c’est où dans Google Earth. C’est super ! Je vais installer ça. Je vois Google Earth et Google Earth Pro qui est gratuit. C’est gratuit alors j’y vais avec la version Pro mais il demande une clé. Je retourne voir et c’est vraiment gratuit mais il faut s’inscrire et remplir des formulaires. C’est compliqué. Ne me dis-moi pas que c’est gratuit s’il faut remplir des formulaires. Mon temps c’est de l’argent. Donc, j’installe la vraie version gratuite. Je retourne dans Picasa pour essayer ça et j’ai une erreur. Après des recherches, je comprends que Picasa est en mode de maintenance et qu’il y a un problème de compatibilité avec Google Earth. Ils ne sont pas capables de se parler dans la même compagnie imagine-toi entre des compagnies différentes.
Mauvaise intégration au sein d’une même compagnie.
C’est comme un standard que les grands fournisseurs de service courriels devaient implanter pour se débarrasser des spams. Il s’agissait de valider les adresses IP qui pouvaient envoyer des courriels pour un domaine donné. Ça aurait été facile d’identifier les domaines qui envoient du spam et simplement les bloquer. On peut se poser la question pourquoi une solution aussi facile n’a pas été implantée. Les compagnies n’ont peut-être simplement pas l’intérêt de se débarrasser d’un problème qui affecte les utilisateurs si ça ne leur permet pas de se différencier des autres compagnies. Pour améliorer globalement un écosystème de produits, il faudrait que plusieurs compagnies s’entendent entre elles et ça, ce n’est pas évident.
Se démarquer prime sur les intérêts des utilisateurs.
Supposons que je mets du méta data dans mes photos et moi, je veux les voir comme ça, ça assume que tous les appareils vont lire et comprendre le data de la même façon. Même pour les playlists de musique, il n’y a même pas de format universel. Il faut faire des conversions qui ne sont pas évidentes.
Pas de format universel rend l’intégration difficile. e.g. Musique : AAC, MP3, WMA, etc.
Ça me fait penser à DLNA qui permet d’exposer facilement des médias sur un même réseau mais ça adresse juste une partie du problème. Une smart TV peut accéder à des films sur un NAS. C’est bien beau mais ça ne veut pas dire qu’elle va pouvoir le décoder. Ça te prend un appareil pour transcoder d’avance ou en temps réel si tu veux voir le film.
Des appareils qui peuvent communiquer n’assure pas une compatibilité.
Tout ça dépend aussi des ISP, des forfaits, des limites comme le datacap au Canada. Tu peux mettre tout ton data sur le cloud mais tu n’es pas avancé s’il faut payer pour le récupérer. T’es peut-être mieux de t’acheter un laptop avec plus de disque et être certain d’avoir ton data quand tu en as besoin mais tu reviens avec problème de sauvegarde. Ça me fait penser à Netflix qui offre la plus basse résolution possible à ses abonnés au canada parce qu’ils ne peuvent pas se fier que le « tuyau » va pouvoir faire passer autant de data.
Il peut être préférable d’avoir les données localement si on dépend d’une mauvaise connexion pour y accéder.
On dirait que les compagnies cherchent à savoir ce que font les utilisateurs et se demandent comment ils peuvent faire le plus d’argent possible au lieu de régler les problèmes et faire de l’argent parce que les utilisateurs sont contents que leur problème soit réglé.
Se démarquer pour faire de l’argent prime sur les intérêts des utilisateurs.
Au début, j’avais un ordinateur connecté sur internet. J’ai acheté un iPod pour écouter de la musique. Je convertissais mes CDs en MP3 et j’avais beaucoup de CDs.
Grande librairie de musique.
Mon iPod, c’était le gros modèle avec la roulette. C’était super de trainer ma musique partout.
Accès facile à beaucoup de musique.
Quand j’ai commencé à habiter avec ma conjointe, on avait deux ordinateurs et les deux devaient aller sur internet. C’était avant les routeurs sans fil. J’ai acheté un routeur standard.
Connexion internet simple fonctionne bien
Pendant une période, c’était l’enfer pour partager des fichiers sur le réseau. J’avais Vista et elle avait XP. Je passais mon temps dans les paramètre de partage et de sécurité. Ça prend internet et tomber sur un million de links qui te disent comment faire.
Partage compliqué des données.
Quand elle est passée au Mac c’était aussi compliqué. Encore aujourd'hui, le Mac ne peut pas lire les partitions NTFS.
Idem.
Pas question qu’Apple donne un sous noir à Microsoft.
Intérêts des compagnies avant ceux des utilisateurs
Il faut passer par SMB. C’est un protocole de communication qui vient de Unix. C'est du File sharing. Comme c'est gratuit, Microsoft et Apple l'ont implanté. Tu peux passer par ça pour que les deux communiquent en faisant abstraction du système d’exploitation mais c’est plus compliqué.
Solution de contournement compliquée
J'ai eu un problème récemment. Un ami voulait que je lui copie des fichiers. Il m'apporté sa clé USB. Pour que ça aille plus vite, j’ai mis sa clé dans la prise USB du NAS, je voulais copier de mon NAS directement sur sa clé USB, mais là, ça me disait que la clé n'était pas dans un format valide. Le système de fichier n’était pas compatible avec mon NAS. Il n'était pas capable de le lire, le monter et d'écrire dessus. J'ai été obligé de le brancher dans mon PC et de passer par le réseau et de transférer les fichiers. Ça me surprend, le NAS est supposé de lire tous les formats. Mon ami a un Mac. La clé était probablement formatée Mac. Il fallait que je change le « file system » et je ne l'ai pas fait. Ce n'était pas ma clé, sinon je l'aurais fait. J'ai été obligé de bizouner après ça... Ça ne me tentait pas de gosser, je l'ai branché dans mon réseau et j'ai copié des gigs et des gigs de données.
Besoin d’expertise pour faire une simple copie
Elle avait beaucoup de photos et je voulais aussi les voir sur mon ordinateur. Dans le temps n'était pas facile de les mettre en ligne pour que tout le monde les voit. Je copiais d’un côté et de l’autre.
Gestion compliquée pour partager beaucoup de photographies
Les films sont arrivés, je voulais écouter des films en format numérique. J’ai acheté un lecteur DVD qui pouvait lire des fichiers numériques MP4 et DivX pour les écouter dans le salon au lieu de m’assoir devant l’ordinateur.
Appareil pour accéder aux films en format numérique au salon.
Je gravais des DVDs et je les écoutais dans le salon avec un système de son 5.1. Quand la visite arrivait, il fallait que ce soit gravé. On le faisait, c'était super hot mais on ne ferait plus ça aujourd’hui.
Besoin de média physique pour amener les films de l’ordinateur au salon.
Avec le temps, d'autres appareils sont arrivés comme les téléphones sans fil. On prenait plus de photos numériques et on avait encore plus de musique. Souvent je voulais écouter de la musique que ma conjointe avait sur son ordinateur et l'inverse aussi. Il fallait copier les fichiers, c'était le bordel, copier de Mac à PC ne fonctionnait pas toujours sur le réseau.
Problèmes de partage exacerbés par une grande quantité de données.
J’ai un très bon système de son mais il ne peut pas se connecter sur le réseau et je voulais que ma musique numérique joue dessus. Alors, je me suis acheté un Airport Express. C'était tannant de brancher l’iPod et de contrôler la musique avec.
Appareil dans le salon pour accéder au médias numériques
J’ai acheté un NAS pour plusieurs raisons mais surtout pour centraliser mes médias et ceux de ma conjointe. Ça facilite aussi la sauvegarde.
Centraliser les données facilite l’accès et la sauvegarde.
Les disques du NAS sont en RAID 1 pour être certain de ne rien perdre en cas de défaillance.
Sécuriser les données contre les défaillances techniques.
J’ai acheté un autre disque dur USB pour copier mon NAS et je le laisse chez mes beaux-parents surtout pour ne pas perdre mes photos.
Sécuriser les données en cas de feu et de vol.
J’ai essayé de mettre les photos sur Flickr mais c’est trop long. J’en mets juste quelques-unes pour les grands-parents.
Le nuage est difficile d’accès.
Je vais plutôt partager un répertoire sur le NAS à l’avenir.
Partage des données locales
J’ai utilisé Picasa pour organiser mes photos mais je vais arrêter ça. C’est beaucoup de travail pour une solution qui n’est peut-être pas permanente.
L’organisation des données est compliquée.
Un moment donné j’étais tanné de laisser mon ordinateur en marche pour envoyer la musique ou le film sur l’Airport Express alors, j’ai acheté un Boxee. Il permet d'écouter la musique, les films et il permet de faire du web.
Appareil plus performant dans le salon
La connexion sans fil n’était pas tellement fiable. J’ai passé un fil réseau et c’est correct maintenant.
Le sans-fil est moins fiable.
De toutes façon l’Airport Express ne fonctionnait plus. Il se branche avec une sortie audio dans le système de son. Et il est Wi-Fi. C'est un peu magique la façon de le configurer. Un moment donné, il a arrêté de fonctionner. Il n'avait plus rien à faire. C'est à ce moment-là, que j'ai changé pour le Boxee. Ça faisait trop souvent que je devais gosser pour réinitialiser le tout. Ça se branche sur ton réseau sans fil, pas de bouton, rien. Un bel appareil Apple. Une belle petite boîte blanche, que tu branches. Je ne me rappelle pas comment le configurer. Il avait une petite lumière rouge ou verte et ton iTune pouvait le voir sur le réseau. Tu peux le configurer et une fois configuré, c'est OK jusqu'à ce que ça ne fonctionne plus. Alors, tu cherches sur internet comment faire pour le reconfigurer. J'étais tanné.
Problème insoluble. Peu de support.
J’ai eu aussi une XBox 360 qui était branchée sur le réseau et sur mon système de son. C’était avant le Boxee. La XBox pouvait lire les medias du NAS mais je ne voulais pas la laisser dans mon meuble de télé. Je ne m’en servais pas pour écouter des films parce que le ventilateur faisait trop de bruit. C’est quand-même un gros boîtier et ça ne lit même pas les Blurays.
Xbox : mauvaise intégration des fonctionnalités
J’ai acheté une télécommande Harmony pour réussir à tout contrôler dans mon salon : ampli, télé, lecteur Bluray, décodeur Illico, lecteur VHS. Si tu veux écouter un film, elle met les bons appareils en fonction et règle les bonnes entrées et sorties.
Télécommande pour faciliter l’intégration
Il reste que le Boxee a une télécommande RF. Je ne peux pas la contrôler avec ma télécommande Harmony. Ça prendrait le modèle à 500 dollars pour supporter ça.
Incompatibilité d’un appareil
Il y a des indices qui me disent que je devrais le changer. Ne fonctionne pas bien avec AirPlay du Mac de ma conjointe. Quand elle veut écouter sa musique sur le Boxee mais ça plante des fois et il faut le rebooter.
Problème de fiabilité ou de compatibilité
Aussi, j'aimerais ça, à partir de mon salon, ne pas avoir à ouvrir son ordinateur pour écouter ses playlists; avoir accès aux mêmes playlist, sur son ordinateur et le NAS ou les transférer automatiquement d'une façon quelconque.
Problème d’organisation de la musique encore non résolu.
Quand grand-maman vient garder, elle ne change pas de poste. C’est facile à ouvrir et à fermer, mais elle ne pourrait pas changer pour écouter un film. Ça prend un certain temps avant que tous les signaux infra-rouges soient transmis. On garoche la télécommande dès qu'on a appuyé sur le bouton. Pas trop de patience. J’essaie d’éduquer ma conjointe mais je n’ai pas réussi encore.
Besoin d’expertise pour utiliser la télécommande
Nous n'avons pas atteint le Nirvana encore. Il y a toujours place à amélioration.
C’est un projet de longue haleine.
J’ai commencé avec un petit ordinateur bien simple pour aller sur les BBS (Bulletin Board System). Puis, j’ai acheté un US Robotics 58K d’une complexité incroyable à installer et configurer.
Configuration complexe
Après est venu ADSL par ligne téléphonique directement branché dans l'ordinateur par le port Ethernet. Quand on recevait des amis et qu'on voulait se mettre en réseau tous ensembles, on utilisait un hub. Des switches, c’était trop dispendieux. C'était compliqué. Il y avait toujours quelqu'un pour qui ça ne fonctionnait pas. Quatre heures de configuration pour jouer durant deux heures.
Idem.
À la maison, quand je suis parti de chez mes parents, j'ai loué une chambre chez les parents d'un ami, qui eux n'avaient qu'un ordinateur branché directement sur Vidéotron. J'ai acheté un routeur car il fallait que j'aille sur internet. Le router était DHCP. La configuration était minimale. Mais, je devais expliquer à la famille, que je ne les piratais pas, que nous allions partager la connexion. Ça sera moins vite, les données vont augmenter plus vite, dans ce temps-là, c'était des megs. Dès qu'il y avait quelque chose qui ne fonctionnait plus, souris, clavier ou moniteur : « C'est ton internet qui ne fonctionne plus ! ».
Concepts abstraits pas accessibles à tous (encore aujourd’hui)
Quand j'ai commencé à habiter avec ma conjointe, j'avais tout le tra-la-la et un petit routeur de base, mais avant la venue des téléphones, des tablettes, ma conjointe avait un ordinateur portable pour son travail, c'était compliqué se traîner un fil réseau. Nous avons donc changé le routeur pour quelque chose de Wifi, je pense B ou G, dans les premiers sans fil où il fallait être à moins de 10 pieds pour que ça fonctionne.
Sans-fil peu performant
Tranquillement, avec les forfaits de Vidéotron et Bell, la vitesse augmentait, la quantité de téléchargement aussi. Un collègue m'a fait découvrir les Divx. Moi et ma blonde on regardait beaucoup de films. On allait chez Vidéotron et on achetait les films usagés, genre 5 pour 10.00$. Quand on voulait écouter des séries télévisées, il fallait avoir le bon poste et l'écouter à la bonne heure. Ce collègue a une maladie mentale, il télécharge internet. C'est fou. Il a plein de films et de séries, mais ne les écoute pas. Au début, je lui apportais une pile de DVD et 2 bouteilles de vin et il me remplissait mes DVDs. C'est le fun, mais ça fait des piles de DVD partout.
Besoin de support physique pour les films numériques
Les mises à jour du lecteur étaient d’une complexité incroyable.
Maintenance complexe
Je commençais à trouver ça compliqué, je suis tombé sur WD TV qui fonctionne avec des clés USB. Les mises à jour étaient plus faciles. Tu mettais le fichier d’update sur ta clé USB dans le root, tu le branchais et lui le détectais, beaucoup plus agréable.
Maintenance manuelle plus simple
Toutes mes clés USB sont surchargées de films. On veut les voir plus tard mais on n'a pas le temps là.
Encore besoin de support physique pour les films numériques
J'ai regardé pour un autre modèle de WD TV qui se branche sur le réseau. Tu peux avoir un disque dur réseau et tu n'as plus besoin de déplacer tes clés USB. Celui-là est Wifi, mais mon signal n'est pas assez fort, assez rapide pour regarder des films en HD. En qualité DVD c'est OK mais en HD, ça saccadait, on perdait l'image.
Données centralisées accessibles par réseau
Nous avons remplacé le routeur pour avoir plus de performance. Tout va bien. Ce n'est que des films et des séries télé. Pas de musique.
Nouveau routeur pour améliorer les performances du réseau sans-fil
Ma belle-soeur, qui est maniaque de photos, en a une quantité incroyable. Elle s'est acheté un minidisque dur externe de Western Digital, mais il a brisé et elle a perdu toutes ses photos. Par chance, elle les avait imprimées, mais elle n'a plus de copies numériques. Ma blonde ne veut pas que ça arrive, donc nous avons regardé pour un NAS pour la réplication. Ça été l'élément déclencheur.
Sécuriser les photographies
Ma blonde est comptable. Elle fait des impôts et elle veut garder les informations privées de sa clientèle. Le NAS doit avoir système d'encryptions. Même si elle se fait voler la machine, personne ne peut avoir accès à ses infos.
Encrypter les données sensibles
La configuration du NAS de Synology est super facile. Toute l'interface de Synology est simple. J'étais tellement excité de l'avoir, que j'ai dû recommencer. Je me suis laissé emporter par la sécurité, genre, si tu étais trop près, il y avait une alarme. C'était rendu que si tu restais logué plus de 30 secondes, il te demandait un mot de passe.
Configuration manuelle facile
Maintenant, on met des photos, des nouvelles séries télévisées et on l'utilise pour streamer. Ma WD TV envoie ça sur la télé.
Données centralisée accessibles par réseau
Pour l’instant, je n’ai pas de sauvegarde de mon NAS. Je pense faire une deuxième copie de sauvegarde dans le nuage, par exemple, au cas où on passerait au feu.
Sécuriser les données contre le feu
La WD TV était OK pour les séries télévisées, les films, la musique. Tu as aussi une option pour aller sur Facebook, mais c’était toujours lent. La machine est optimisée pour des films. Ça nous ennuyait un peu. De plus en plus les films sont H264, qui est un type de compression vidéo pour rendre les fichiers encore plus petits. La machine a de plus en plus de misère à te donner un bon rendu.
Problème de performance pour la vidéo
Donc, j'ai enlevé mon WD TV et je l'ai remplacé par un HTPC. L'ordinateur démarre et exécute le logiciel Cody, anciennement XBMC, et je tombe sur mes films et ainsi de suite et je peux aller sur internet, Facebook, YouTube.
Ordinateur dans le salon
Aussi, avec le HTPC (Home Theater Personal Computer), je n’ai plus besoin d’un lecteur de DVD. Il y en a un dans l’ordinateur. Il n’y a pas de bruit. Le processeur n'a pas de misère à décompresser le H264 et la nouvelle version H265 deux fois plus performante et tout va bien.
Consolidation d’appareils
Et comme on streamait beaucoup, on a changé encore une fois le routeur, pour que ce soit plus performant. Avec Vidéotron, étant donné que nous avons 4 services, leur routeur de nouvelle génération AC1900, est 2.00$ par mois et un neuf est 200$ si tu veux quelque chose de bon. Au début, il n'y avait que quelques téléphones et mon HTPC, mais maintenant, c'est 2 tablettes, une grosse imprimante, 2 téléphones, un ordinateur portable et c'est plus lourd.
Nouveau routeur pour améliorer les performances du réseau sans-fil
Je n’ai pas de télécommande mais plutôt un clavier. J'ai une télécommande qui ouvre la télévision, et je choisis l’entrée : Xbox, HTPC ou Vidéotron. Quand je choisis Vidéotron, je prends ma télécommande Illico. Quand je choisis HTPC, je prends mon clavier et j'ai un petit pavé tactile. Quand j'écoute un film, j'y vais avec les flèches, je descends, je clique enter, et le modèle n'est pas trop gros. On n'a éliminé des télécommandes.
Intégration partielle des télécommandes
J'ai longtemps hésité entre un Raspberry Pi et un HTPC, mais il y a la contrainte de performance. Ils ont sorti des versions avec un chip H264 mais c’est très différent avec Raspberry Pi.
Contrainte de performance
Je suis satisfait. J'ai fait le bon choix. Ce n'est pas simple, configurer un HTPC. Je voulais que Cody parte tout seul et comme tout projet en informatique, ce n'est jamais terminé.
C’est littéralement un projet.
Salut. J’ai fait un petit dessin de mon setup. Je regarde ça vite et il y en a de l’argent là-dedans. J’espère que je vais finir par m’en servir pour ce que ça vaut
C’est un projet
C’est tout récent que ce soit compliqué comme ça. Avant, j’avais seulement un routeur sans-fil et un paquet d’ordinateurs, tablettes, cellulaires qui se connectaient pour l’accès internet.
Idem
En fait, ça a commencé quand je me suis acheté un routeur N900 Central de Western Digital. C’est le pire achat que j’ai fait. Il avait un disque dur de 2 terabytes intégré. Ça semblait super pour centraliser toute ma musique, documents, photos, eBooks mais il avait deux « petits » problèmes que j’ai essayé de déboguer pendant presque deux ans : la vitesse de transfert était lamentable et il fallait le resetter à peu près une fois par jour. J’ai tout essayé. Et les copies de fichiers ne se rendaient jamais à la fin. Au moins, j’ai pu récupérer le disque dur.
Besoin de centraliser les données
Fonctionnalités mal intégrées
Ça a commencé à bien aller quand je me suis acheté un routeur Asus RT-AC87U. Je pense que je l’ai resetté seulement deux fois et c’était à cause de l’application iPad de l’ampli qui ne le trouvait plus sur le réseau. La première chose que j’ai fait c’est partager l’imprimante laser (Brother MFC-7420) pour que ma fille arrête de vider les cartouches d’encre de l’imprimante sans-fil (Brother MFCJ6920).
Partage d’imprimante
La configuration pour partager l’imprimante n’est pas simple par-contre. Une chance qu’il y a tout sur internet sinon, je n’aurais jamais pu trouver comment faire par moi-même. Juste pour dire, le nom de l’imprimante est l’adresse IP du routeur.
Configuration complexe
Le routeur permet d’avoir un horaire pour l’accès internet alors j’ai configuré les appareils de ma fille pour que l’accès bloque à 22 heures. Comme ça, je vais être certain qu’elle ne va pas passer ses nuits éveillées à jaser avec ses amies
Contrôle de l’accès
Tout de suite après, j’ai acheté un NAS Synology (DS214 Play) et deux disques de 4 terabytes. Ça, c’est mon meilleur achat ! Je m’attendais à ce que ce soit l’enfer à configurer mais ça s’est bien passé. Le plus gros du travail a été de consolider les sauvegardes que j’avais sur 3 ordinateurs, 6 disques USB et 4 clés USB de 32 Gig ou plus. C’était l’enfer !
Centraliser l’information
Et l’autre gros travail a été de faire le ménage dans mes MP3. J’ai utilisé l’application Music Brainz Picard pour arranger les tags, noms de fichiers, photos d’album, etc. Je dirais que 75% de mes 65000 mp3 sont bien taggés maintenant.
Organiser l’information
Le problème est que les présentations par tags sur la Xbox ou sur l’ampli vont super mal. Il y a plein d’albums et d’artistes qui ont des noms impossibles. C’est très difficile et long de trouver ce qu’on cherche. L'ampli a une présentation par dossier, alors ça va bien mais il n’y a rien à faire avec la Xbox. Elle fonctionne seulement avec les tags et il n’y a pas de recherche.
Accès difficile aux données dû aux interfaces
Donc, après l’imprimante, j’ai passé un fil réseau jusqu’à mon ampli dans le salon. Ensuite, je ne savais pas trop comment faire pour accéder à la musique. J’ai retrouvé mon manuel d’instructions et ta-dam… il y a des applications iPad et Android pour contrôler l’ampli ! Je ne savais même pas que mon ampli faisait ça ! Il n’y a rien à configurer. Vive la magie de DLNA !
Configuration automatique
Mon achat le plus récent et le dernier j’espère est un autre disque USB de 4 terabytes (MyBook de Western Digital) que je vais envoyer chez ma belle-mère. C’est le backup du NAS. Ça va être beaucoup plus simple qu’avant.
Protection des données contre le feu et le vol
Avec tout ça, il me manquait des prises réseau sur le routeur alors, j’ai récupéré mon vieux Linksys WRT54G et je l’ai configuré en switch. Encore merci à internet pour m’expliquer comment faire. Ce n’est pas évident. Il ne me reste plus de prises.
Configuration complexe
Depuis quelques années, j’utilise des télécommandes Harmony de Logitech. Il suffit de les connecter à un ordinateur et aller sur leur site de configuration. La configuration est sauvegardée sur leur site pour faciliter les changements plus tard.
Consolidation des télécommandes
Moi, j’adore ces télécommandes mais les autres dans la maison n’arrivent pas à comprendre qu’il faut pointer vers les appareils et que ça prend quelques secondes avant que les signaux soient envoyés à tous les appareils. C’est moins drôle quand la moitié des signaux se rendent. Il faut « déboguer » et ça va souvent mieux avec les commandes originales.
Difficile de configurer les appareils en cas de problème
J’ai un Mac depuis un an et la compatibilité va assez bien sauf que le Mac ne peut pas lire les partitions NTFS. Je n’ai pas tergiversé longtemps et j’ai acheté Paragon NTFS et le problème est réglé.
Compatibilité
Pour la musique, je veux rester loin d’iTunes vu que tous les autres ordinateurs sont sous Windows dans la maison.
Idem
La copie du Mac vers le NAS était lente alors j’ai acheté un adaptateur USB 3.0/Ethernet pour le connecter avec un câble réseau. J’aurais dû acheter l’adaptateur d’Apple parce qu’il fonctionne à moitié. Il n’y avait pas de drivers pour le Mac et les appareils USB se déconnectent allègrement alors ça va me prendre un autre hub.
Problème de fiabilité